Les proches et le deuil périnatal : ce n’est pas facile d’accompagner au mieux une personne qui vit un deuil périnatal. Aujourd’hui, nous revenons sur un réflexe trop souvent partagé : essayer de réconforter en faisant des comparaisons. Spoiler : ça ne fait pas de bien et ça ne légitime pas le chagrin.
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Le deuil périnatal : stop aux comparaisons et aux hiérarchies ! – Au Revoir Podcast
Quand on vit un deuil périnatal, quelle que soit la réalité médicale de ce dernier, on se rend compte que la société, que l’entourage, que même les professionnels de santé plaquent des idées reçues et des stéréotypes sur la manière dont on devrait traverser cette épreuve.
Le problème : ces idées préconçues tendent toutes à minimiser l’impact qu’un tel deuil peut avoir dans nos vies, voire à invisibiliser complètement les émotions qui peuvent nous assaillir. Pire, cela revient même parfois à gommer le souvenir de cette grossesse, de ce bébé à qui ont a dû dire au revoir. à faire comme si rien ne s’était pas passé.
Avec Yolanda du compte Instagram @parlez_moidelle nous avons échanger à propos de quelques idées reçues largement répandues et que toutes les personnes qui vivent ce type de deuil ont dû encaisser, à un moment ou à un autre. Après un épisode consacré à la durée supposée d’un tel deuil, nous revenons aujourd’hui sur les comparaisons faussement réconfortantes qui sont parfois formulées par l’entourage voire le personnel soignant : ça aurait pu être plus tard pendant la grossesse, le bébé aurait pu être vivant, la voisine a perdu son fils à 25 ans et puis ce n’est pas comme si tu avais contracté une maladie mortelle. Et puis quoi, pense à ta cousine : son bébé ne fait pas ses nuits… ÇA, c’est VRAIMENT dur !
Ca vous choque que je dise ça ? Pourtant, toutes ces phrases sont véridiques. Toutes ces phrases ont été prononcées devant des personnes qui vivaient un deuil périnatal.
J’ai d’abord vécu un arrêt de grossesse au premier trimestre. Le médecin qui me l’a annoncé m’a dit que c’était rien, que pour bien des femmes c’était pire. Des gens autour de moi m’ont dit qu’il n’y avait pas de quoi en faire un drame.
Pauline.
Et puis plus tard, encore j’ai eu “ce pire” : perdre mon bébé à 6 mois de grossesse. Et bien sûr, on m’a dit de nouveau dit que, plus tard dans la grossesse, cela aurait été pire : « heureusement pour toi, ce n’était qu’au 6e mois ».
Vous qui faites partie de l’entourage d’une personne qui vit un deuil périnatal, écoutez bien cet épisode dans lequel Yolanda et moi vous expliquons pourquoi ce type de phrase n’est pas réconfortante et peut faire mal.
Le but est de vous aider à comprendre que ce que votre fils, votre fille, votre amie, votre cousine, votre collègue vit et de vous donner des clés pour mieux les accompagner.
Prenez un papier, un stylo pour prendre des notes et ouvrez grand vos oreilles, le premier épisode consacré aux idées reçues sur le deuil périnatal, va commencer !
Un grand merci à Yolanda mais aussi à Pauline, Marie, Marion, Alice et Sophie qui ont accepté de témoigner.
Je vous souhaite une bonne écoute !
Au Revoir Podcast est aussi sur Instagram : @aurevoir.podcast. Venez me retrouver sur ce compte pour échanger et pour lever, ensemble, le voile sur le deuil périnatal.
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Création, réalisation, montage et mixage : Sophie de Chivré
Les magnifiques morceaux qui illustrent cet épisode sont les créations du groupe caennais Portier Dean et sont extraits de leur album « Ancient Majesty ».
« Intro » / « The Pool » (version instrumentale inédite) / « Pythia »
© 2018 Portier Dean Productions / Collectif Toujours.
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Au Revoir Podcast, le podcast de référence sur le deuil périnatal 